Pourquoi ma chienne mange-t-elle tant de neige?

Plusieurs raisons peuvent expliquer ce comportement. Rappelez-vous que la plupart des changements de comportement chez les chiens âgés sont liés à leur état de santé. Selon le Dr Gary Landsberg, spécialiste du comportement, la plupart de ces changements bizarres sont attribuables à des maladies chroniques, comme le syndrome de Cushing, des maladies rénales ou thyroïdiennes, et d’autres affections qui augmentent la soif. Il signale que ce genre de comportement peut aussi indiquer l’apparition d’un trouble cognitif qui survient chez les chiens âgés; il recommande donc une évaluation médicale complète. Il existe des traitements pour les maladies chroniques mentionnées ci-dessus comme pour les troubles cognitifs, et ces traitements peuvent éliminer ou atténuer les nouveaux comportements erratiques chez les chiens âgés.

Dans de rares cas, si l’évaluation médicale et cognitive ne révèle aucune anomalie, il se peut que l’animal ait simplement pris goût à la saveur et à la fraîcheur de la neige, et qu’il en abuse de temps à autre! Une grande quantité de neige qui entre dans l’estomac fait baisser légèrement la température du corps et déclenchera les grelottements, ou il se peut que l’estomac soit distendu et que les grelottements soient liés à la sensation de distension. Si votre chienne aime vraiment l’eau froide, vous pouvez mettre de l’eau et quelques cubes de glace dans son bol, ou de l’eau refroidie au réfrigérateur, pour satisfaire sa préférence pour l’eau très froide tout en réduisant sa consommation de neige.

Bien que ce ne soit probablement pas le cas ici, quand un chien ne reçoit pas suffisamment d’eau, peu importe son âge, il peut manger de la neige pour étancher sa soif. Ainsi, dans les régions nordiques, les chiens de traîneau vivent de la nourriture et de la neige qu’ils mangent. Ils ne reçoivent jamais de bol d’eau et, pendant la journée, surtout après avoir tiré un traîneau, ils mangent de grandes quantités de neige pour étancher leur soif.

Consultez votre vétérinaire pour qu’il détermine si ce nouveau comportement est attribuable à une maladie.